Environnement
Lorsqu’il est impossible de modifier la nature du bâti en réhabilitation, il reste encore bon nombre de choix possibles pour réduire l’impact des interventions sur l’environnement et préserver la santé des personnes.
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Outre les isolations thermiques d’usage, qui réduiront la production nécessaire de chaud ou de froid et la consommation d’énergie, il convient de s’attacher également à :
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• la nature des matériaux utilisés à l’intérieur, leur composition : isolants, peintures, sols, menuiseries, mobilier…
Afin de connaître les propriétés des matériaux, leurs éventuelles incidences sur la santé et leurs impacts environnementaux, on peut se référer aux informations accessibles sur la base de données INIES
• la bonne ventilation pour un renouvellement d’air approprié
• la provenance des matériaux qui conditionnera l’impact environnemental dû au transport, d’une part, et les conséquences environnementales sur le site d’origine des matières premières, d’autre part
(La réduction de l’emploi de matériaux nouveaux permet de limiter la consommation d’énergie grise, énergie utilisée pour produire les matériaux)
• la disposition des pièces pour optimiser les économies d’énergie (pièces « chaudes » au nord, pièces « froides » au sud)
• enfin, l’organisation du chantier qui engendrera plus ou moins de pollutions selon les transports et la gestion des déchets.